Le lundi 16 mai 2022, quatre élus de Teahupo’o, Madame Évelyne WHITMAN, Monsieur Charlot MAONI, Madame Angélina FAATIARAU et Monsieur Ricardo MAONI, ont donné le coup d’envoi de deux semaines de visites sur le terrain, en vue de recueillir l’accord des propriétaires avant le démarrage du diagnostic de leurs installations individuelles (fosses, puisards, etc.).

En effet, en octobre 2021, la Communauté de communes a lancé l’élaboration de son Schéma directeur d’assainissement des eaux usées, afin d’identifier des solutions adaptées à la collecte et au traitement des eaux usées domestiques sur l’ensemble de son territoire.

« Améliorer la qualité des eaux de baignade constitue une priorité », rappelle Monsieur Tearii Te Moana ALPHA, Président de Terehēamanu, compte-rendu des analyses réalisées dans le secteur.

La commune associée de Teahupo’o est la première à accueillir les techniciens de la Société Polynésienne de l’Eau, de l’Électricité et des Déchets (SPEED), qui est le maître d’œuvre de ce grand chantier. L’approche des Jeux Olympiques 2024 explique en partie le choix de débuter par Taiarapu-Ouest. Cette démarche sera étendue, par la suite, à toutes les communes membres.

Dès le lundi 23 mai, ces techniciens ont commencé l’évaluation des systèmes d’assainissement des propriétés situées dans la double zone prioritaire retenue par les élus de Terehēamanu, soit environ 86 habitations comprises entre la pointe Fare Mahora et le pont de la rivière Urihee, puis jusqu’à la mairie annexe de Teahupo’o, englobant le littoral et les abords de la rivière Fauoro.

Dans le cadre de sa visite officielle en Polynésie française, le ministre des Outre-mer, Sébastien LECORNU, accompagné du Président, Edouard FRITCH, s’est rendu, mardi après-midi, à Teahupoo, sur la presqu’île de Tahiti.

Le Haut-Commissaire de la République en Polynésie française, Dominique SORAIN, le Vice-président et ministre de l’Agriculture, Tearii Te Moana ALPHA, notamment, ainsi que les représentants de la commune de Taiarapu-Ouest étaient également présents.

La délégation officielle a d’abord assisté, à la mairie, à une présentation des projets de l’intercommunalité Terehēamanu, puis s’est rendue, par voie maritime, sur le site de surf mondialement connu de Teahupoo, qui a été retenu pour accueillir l’épreuve de surf des Jeux Olympiques de 2024.Accueillir la plus grande compétition sportive de surf au monde, en Polynésie française, en mode décentralisé, et particulièrement à Teahupo’o, est un défi important. Le concept olympique sur Teahupo’o sera sobre et « sur mesure », et les épreuves s’adapteront au site et non l’inverse. C’est tout l’objet de la collaboration qui s’est mise en place entre Paris 2024 et tous les acteurs polynésiens concernés et principalement, le Pays, la commune et le Haut-Commissariat.

C’est pourquoi, outre le déroulement des épreuves olympiques, le Pays soutient et accompagne fortement la commune dans ses choix de développement ainsi que toutes les communes limitrophes, regroupées à présent dans la communauté de communes de Terehēamanu. Avec la mise en œuvre d’une stratégie de développement d’un touriste durable, la sécurisation et la préservation du lagon et de ses usagers, la sécurisation et la remise aux normes des infrastructures et des accès routiers et maritimes, ainsi que la préservation de la biodiversité du parc naturel du Fenua Aihere, ce sont quelques exemples de projets qui sont menés actuellement par le Pays, conjointement avec la commune et les acteurs locaux, et qui reflètent la vision d’un développement mesuré et respectueux de l’environnement et du mode de vie si spécifique des habitants de la presqu’île.

Le Pays s’engage ainsi à ce que les investissements qui seront réalisés pour les JO de 2024 puissent être, par la suite, reconvertis en moyens durables de développement économique et sociale, que ce soit pour les infrastructures d’hébergement et d’accueil, de débarquement maritime, numériques, de voiries, etc. En d’autres termes, les structures dédiées aux JO de 2024 ne seront pas des espaces éphémères, mais continueront par la suite à servir à des activités sociales ou économiques liées au surf et au sport.