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Éric, fervent protecteur des ressources

Éric PÉDUPÈBE, Membre fondateur du Comité de gestion du RAHUI de Tautira, (Tautira, Taiarapu-Est)

Après avoir contribué à la création de la Zone de Pêche Réglementée (ZPR) de Tautira, en juillet 2018, avec le Criobe et la Direction des ressources marine, Éric PÉDUPÈBE reste un fervent membre du comité de gestion du rahui. Un terme polynésien qu’il n’emploie pas par hasard, considérant que culture et environnement sont indissociables pour la compréhension et l’acceptation de cette démarche de préservation, dont il nous livre quelques-uns des enjeux. 

« On ne peut pas faire autrement  : on dépend de cette ressource », souligne-t-il au sujet de la pêche, activité économique phare de son district. Un nécessaire équilibre qu’il perçoit aussi dans l’écotourisme, gage d’avenir pour nos vallées verdoyantes chargées d’histoire et de légendes. 

Pour Eriki la culture doit être préservée et transmise

Eriki MARCHAND, Directeur artistique du site de VAIPAHI (Mataiea, Teva I Uta)

Eriki MARCHAND a été professeur de dessin au collège. Il est à présent à la retraite et aide son épouse dans la gestion du site touristique de Vaipahi à Mataiea. La transmission des connaissances auprès des plus jeunes est une vocation. Sa passion, ce sont toutes les formes d’expression culturelles : la langue, la confection de pirogue, la danse, la sculpture sur bois ou sur pierre, les tatouages et bien d’autres. Il aimerait que nos enfants soient sensibilisés dès leur plus jeune âge au lien des Polynésiens à la terre et à la mer. Il se rappelle que de son temps, on poursuivait les études pour devenir médecin, pilote ou fonctionnaire. Il souhaite qu’aujourd’hui, si un enfant souhaite travailler sur la terre ou devenir pêcheur, ses parents respectent ce choix de vie. Pour lui, Terehēamanu doit contribuer à offrir ce socle culturel.

“Nous devons aimer notre fenua et laisser à nos futures générations une culture préservée et vivante.”

Yves, grand militant de notre culture

Yves DOUDOUTE, Président de l’association HAURURU, (Papeno’o, Hitia’a O Te Ra)

Depuis vingt-huit ans, l’association HAURURU veille sur la vallée de Papeno’o en s’appuyant sur les piliers de la culture.

Son président, Yves DOUDOUTE, 73 ans, revient sur son parcours : de ses liens avec Henri HIRO à son investissement auprès des jeunes en tant qu’enseignant, en passant par la vision développée au Fare Hape.  

En matière d’éducation comme de culture, il considère qu’il ne faut pas faire « un copier-coller de l’extérieur », mais au contraire « se rechercher ».

C’est sa recommandation à Terehēamanu, convaincu que « c’est la culture qui va nous sauver ».  

Hitinui, jeune entrepreneur, mise sur la préservation de notre environnement

Hitinui LEVY, Guide de randonnée et gérant de HEEURI EXPLORER, (Teahupo’o, Taiarapu-Ouest)

A 40 ans, Hitinui LEVY a quitté les écrans de la ville pour le grand air de sa commune d’origine. 

Attaché à la nature et au partage, il s’est orienté vers une formation de guide de randonnée pédestre, métier qu’il exerce avec passion depuis bientôt un an, malgré les aléas météorologiques. 

Mitigé sur la question des Jeux Olympiques 2024, entre inquiétudes environnementales et coup de projecteur qu’il espère ne pas être exclusivement tourné vers la mer, il appelle à un développement durable, « pour faire le moins de mal possible à la nature qui nous fait vivre ». 

Il perçoit en Terehēamanu la possibilité « d’être maître de notre destin à la Presqu’île », tout en restant dans l’attente que cette « belle idée » se concrétise.